LADERN SUR LAUQUET

 

Mise à jour le 01/07/2017 : ajout de la dernière carte postale (rue de Ladern vers 1969)

Photos anciennes

Voici trois photos anciennes, merci à M. Gérard MAYNADIER. En passant la souris sur les visages, vous pourrez lire les noms des personnes déjà identifiées. Nh'ésitez pas à m'indiquer par mail les noms d'autres personnes, les dates de prise de ces photos, ou à m'envoyer d'autres documents.

Equipe de rugby, années 60

Photo de classe, 1957-1958

 

Cartes Postales

Afin d'essayer de mieux les dater, je les ai classées par éditeur.

Les cartes-doubles, édition PALAU frères, à Carcassonne (vers 1907)

 


(Carte postale envoyée le 13 mai 1910 par Rose R. à M. et Mme Rocalves minotiers à Saint-Hilaire)


(Carte postale envoyée le 3 juillet 1912)

 

Les "clichés Crabol" (entre 1925 et 1930)


(carte postale envoyée le 23 octobre 1932, par Octavie et Edmond qui parlent des effets ravageurs du mildiou)


(carte postale envoyée le 2 septembre 1931, qui fait référence à un certain Adrien Jean de Ladern)


(Carte postale envoyée le 25 mai 1929, datant probablement de 1925)

 

Les éditions Escande (avant 1939)


(carte envoyée en 1939)

 

Les cartes des éditions artistiques Roudière graveur Carcassonne (vers 1929)


(carte envoyée le 2 avril 1934, par une ceraine Marielle à Mlle Georgette Amiel de Mirepoix)


(des exemplaires de cette carte ont été postés en 1929, 1934 et 1939)

 

Les cartes des éditions TAM (vers 1956)


(carte envoyée le 4 août 1959)


(carte envoyée par Gérard et Maryse à leur marraine)

 

Les cartes des éditions du Sud-Est, Yvan Tavernèse, Marseille (vers 1960)

La France touristique - Ladern-sur-Lauquet


(carte postale envoyée le 8 août 1962 par Agnès à Mlle G. Garcès à Carcassonne)

 

La France touristique - Ladern-sur-Lauquet


(carte postale envoyée le 5 août 1965 par des touristes belges à un certain Pierre GERVAIS, de Havré en Belgique)
on peut lire sur la 2 CV : "pour vos excursions - J. Bourdier - Carcassonne"

La France touristique - Ladern-sur-Lauquet


(carte postale envoyée le 10 octobre 1969)

 


(carte postale envoyée le 19 septembre 1969)

 

Topographie

Canton de Saint Hilaire, arrondissement de Limoux. altitude : 190 mètres. Ladern est situé sur la rive droite du Lauquet au pied des Corbières dans un vallon riant et fertile, à 5 km de Saint Hilaire et à 17 km de Limoux. Fête locale : le 26 août. Les armes de Ladern sont : " d'or à un ruste de sable ".

 

Formes diverses du nom de Ladern

En 981 : Aladerno
En 1150 : Villa de Aladern
En 1377 : Aladerno - Aldern - Ladern

En 1386 : Ladeir

Primitivement, Ladern était une maison de campagne gallo-romaine (une "villa") puis château-fort sous la féodalité. Enfin, forteresse royale sous Louis IX et Philippe V.

Étymologie de Ladern

Aladern signifierait alaterne : arbrisseau toujours vert aux fleurs blanches remplacées à l'automne par des baies noires et de bon goût. Arbrisseau recherché par chèvres et moutons, c'est un pâturage pour ces animaux. Aladerno était pour les Gallo-Romains la villa des alaternes, des pâturages.

Mais on peut lire dans le bulletin de la Société d'études scientifiques de l'Aude, tome LXXIV de 1974 :
"l'étymologie d'Alaterne, arbrisseau, parfois avancée, serait unique et peu vraisemblable ; comparer DERNACUEILLETTEderna, darna, a le sens de conduit d'eau."

 

Ladern à l'époque gallo-romaine

On y a découvert des antiquités gallo-romaines : pointe de flèche de l'époque néolithique, monnaies en bronze de la colonie de Nîmes, belle urne au centre d'un tombeau crématoire, nombreux ossements humains sur la rive gauche du Lauquet près du ruisseau Lamourié, débris d'urnes funéraires à la métairie de St Pierre de Cuxac ou Tuilerie. Il existait là une villa c'est à dire une maison de campagne destinée à l'exploitation du sol.

Époque où la villa de Aladerno a été transformée en village

À l'époque romaine, existait Villarnus sur le territoire de Villadeguere (actuellement Condamine de M. Ferrier) voisin de Aladerno. Ces habitants abandonnèrent leurs demeures et s'établirent près de la Villa de Aladerno. Plus tard, la Villa de Aladerno fit partie du domaine des Comtes de Carcassonne. Puis, les religieux de l'abbaye de Saint Hilaire en devinrent propriétaires par donation.
Au milieu de la Villa de Aladerno les comtes de Carcassonne édifièrent un château-fort et les religieux de l'abbaye de Saint Hilaire, une maison pour la prière dédiée à Saint Geniès. Dès lors la villa devint un village (du Xème au XIIème siècle).
Le château fort, flanqué de tours, était bâti sur le roc, avec pilori et collier de fer, marque seigneuriale.
En 981, Roger 1er dit le Vieux, comte de Carcassonne dit "Nous, Roger, Comte de Carcassonne donnons à l'abbaye de Saint Hilaire l'alleu de Bengusse, Saint Pierre de Cuxac ou la Tuilerie, limités du côté de l'aquilon par le village de Ladern". Au XIIème siècle, par une bulle adressée à Udalguier, abbé de Saint Hilaire, le pape Calixte II prend sous sa protection Ladern et les propriétés de l'abbaye dont il avait la jouissance.

Époque où le château fort de Ladern a été édifié

Construit sous Roger 1er le Vieux à la fin du Xème siècle pour défendre ses terres contre les seigneurs voisins qui lui disputaient le Razès.
En 1292, le manoir féodal est qualifié de "Castrum de Aladerno" ou bien "Castrum Aladernum".
En 1344 il devint Château royal.
Le 14 janvier 1576, le capitaine du Villa de la Val de Daigne, huguenot, prit par escalade le château de Ladern et le livra aux flammes. Il rançonna et pilla aussi les pauvres habitants de Ladern.
En 1789, les tours du château (qui était autrefois un fort) furent sur pied (3) Le fort avait pilori avec collier de fer. Au début du 19ème siècle les tours furent abattues.

Époque où la terre et la seigneurie de Ladern a été réunie à la couronne

Après la prise de Béziers le 22 juin 1209, et de Carcassonne (1er août 1209) les Croisés choisirent pour gouverneur du pays conquis Simon de Montfort. Il inféoda une partie de ses terres à ceux qui l'avaient suivi à la croisade.
Ladern échut à Raymond de Saverdun, un lieutenant de Simon de Montfort.
Amaury, fils de Simon, trop faible pour contenir les hérétiques, nombreux et redoutables, céda les conquêtes de son père à louis VIII (acte de février 1223).
En 1229, Louis IX à qui Amaury avait renouvelé la cession faite à Louis VIII réunit Ladern à la couronne : "Castrum Aladernum domini Régis". Louis IX donna en compensation des rentes assises sur les terres de Ladern.

Mode d'élection pour les consuls de Ladern

La communauté nommait elle-même deux consuls et conseillers politiques. Ils prêtaient serment entre les mains du juge. Les Consuls élus pour un an représentaient le seigneur. Ils exerçaient le droit de police et administraient les affaires de la commune. Ils avaient tous les droits seigneuriaux. Les habitants étaient exempts de tout droit de : champart, agrier, tasque parce qu'ils étaient seigneurs eux-mêmes.
Ladern ne reconnaissait d'autre seigneur que le roi.
La justice ressortissait du Sénéchal et Président de Limoux, administrée par un juge que la communauté nommait en qualité de Seigneurisse.
En 1295, était représenté par Bernard de Jean et Guilhaume de Sibade, pour fixer un bornage de Ladern avec le territoire de Rieunette.
En 1670, elle était représentée le syndic Jean Bédos.

Mode de perception des droits féodaux par les seigneurs de Ladern

Les produits "dimairio " ou redevances étaient recueillis au nom des seigneurs par un fermier ou un "emphytéote".
Acte de 1262 : "Viguier de Carcassonne a charge de payer au roi ou à ses officiers, quatre setiers de froment et quatre setiers d'avoine".
En septembre 1775 : les fermes de Ladern et la métairie de Gourgounet rapportaient à l'évêque de Carcassonne 980 livres en argent, sis setiers d'avoine, un agneau, etc.

Lutte des habitants de Ladern pour la conservation des privilèges et libertés.

Charges :
1500 : droit dû par chaque habitant ayant bétail.
1644 : les habitants paient tous les ans 3 livres 10 sols - quête de 12 livres aux seigneurs Privel et Rougeat.
Droits :
1295 : droit de cultiver la terre et de faire paître le bétail dans le territoire de Villadeguert.
1302 : faculté de couper le bois et de faire paître l bétail dans le terroir de Lavaur et la forêt de Rieunette.
1644 : faculté de faire paître, de couper le bois dans les vacants de la communauté - droit d'avoir un four chacun chez soi.
1670 : droit d'usage et d'afflouage sur les bois de Combescure appartenant à l'abbaye de Rieunette.
1673 : droit de faire paître dans le territoire Ladern Rieunette : de prendre et vendre : vois, charbon, chaux. (Les religieuses de Rieunette ne pouvaient que prendre le bois pour leur usage et non le vendre.
17 septembre 1669 : Elisabeth de Levis, abbesse de Rieunette proteste contre les consuls et habitants de Ladern sur dégradation du bois et autres excès de Villadeguert
3 octobre 1669 : Jean Bedos, bayle de Ladern est prisonnier de Limoux, à la requête d'Elisabeth de Levis pour 27 chèvres prises sur le territoire de Villadeguert.
Ladern conserve l'usage de dépaissance et du bois dans la forêt de Rieunette, même pendant la Révolution. Terres labourables et "paissieux" de la métairie Rieunette et Cabanots-Valent un revenu de 230 livres en 1790 capital : 4840 livres.

Mouvement de la population

1836 : 521 habitants
1841 : 523 "
1846 : 507 "
1851 : 474 "
1861 : 452 "
1904 : 379 "
1910 : 443 "
1912 : 401 "

Tombeaux

Une petite place de forme irrégulière près de l'église au Nord-Est porte le nom d'El Pergatori. C'est un ancien cimetière. Dans la ruelle formée par la maison Benassis-Boscasse et la remise Sourniès, on découvrit en 1880, lors du pavage de cette ruelle un tombeau gallo-romain. Après avoir creusé le sol, à quelques centimètres de profondeur, le cantonnier Roudel mit à jour une couronne composée d'un calvaire très dur de 1M20 de diamètre et de 20 cm d'épaisseur imitant une roue avec moyeu et rais. Puis une grande quantité de cendres, charbons mêlés à des ossements de cheval. Enfin quelques squelettes humains debout décrivant un cercle autour d'une urne haute de 50 cm environ ornée de perles, de dents de scie et de flots. A la métairie de Lavaur les squelettes humains avaient, dans leur bouche, des pièces de monnaie. Non loin du pont lancé sur le ruisseau de l'Amouvrié, en contrebas de la route de Ladern-Greffeil, sur la rive gauche du Lauquet, dans le champ de Monsieur Rasnet on a trouvé une pointe de flèche de l'époque néolithique et des ossements humains. (Les Romains déposaient dans la bouche du défunt une pièce de monnaie pour payer son passage en l'autre monde). Ils avaient foi au Tartare, séjour des malfaiteurs et aux Champs Elysées où la vertu était récompensée. Les peuplades avaient la tradition barbare : elles immolaient le cheval du guerrier mort et l'ensevelissaient à ses côtés. Elles égorgeaient les esclaves et les enterraient avec leur maître afin que le maître, esclaves, cheval et cavalier puissent continuer au-delà de la tombe leurs rapports réciproques.

Administration seigneuriale de Ladern

Au XIème siècle, la seigneurie de Ladern faisait partie des domaines des Comtes de Carcassonne. Elle fut donnée après la conquête par Louis IX en 1230 à Raymond de Saverdun, seigneur de Ladern, Alzonne, Leuc, Rieux Minervois, pour apaiser les remords importuns et les justes alarmes de sa conscience et par l'autorité et le sage conseil du roi Saint Louis fonda à perpétuité une messe qui devait être célébrée tous les ans dans la cathédrale de Carcassonne pour le repos de l'âme d'Etienne de Insula, chevalier dont Raymond de Saverdun fut le meurtrier. Le fief d'Alzonne est donné au chapitre de Carcassonne. 1494 : Hélix de la Jugie fait hommage à Charles VI rois de France, ans le château de Leuc, du fief de Ladern. 1269 : Gabrielle de la Tour de Bonnafos, bisaïeule dune poète : J-B de la Tour de Bonnafos né à Montréal (a écrit des cantiques : Tout n'est que vanité - Au dieu de l'Univers - Chatons le mystère adorable). 1270 : Foulque de Capendu - Guillaume Pétri de Fanjeaux - De Siran sont pendant trois siècles seigneurs de Ladern-Cavanac-Greffeil-Clermont-Labastide puis se fixent dans le nord. 1785 : J-B de Soubiran émigra en Espagne. 1793 : ses biens furent confisqués. Lorsque le calme fut rétabli en France, il revient avec sa famille dont son pays natal. En 1818 : sous la Restauration on lui offrit une indemnité en compensation des biens confisqués. Il répondit : " Tout ou rien ". Enterré à Castelnaudary : " Ci-joint J-B Soubiran qui fut fidèle à Dieu et au roi ". Son fils, l'abbé François de Soubiran, composa des pièces de vers en langue d'Oc et les faisait débiter par les congréganistes du Bon Secours afin de les maintenir dans des sentiments religieux et moraux

I Fillos se bous boulets salba Escoutatz paîre et maïre E se bous boulets counsrba Surtout né sourtèz gaïre Toutos fillo que sort souben Jamaï n'ou n'a bargut grand argén

II Gugissèz la danso et lé bal Les focs et las béillados Et cos aqui ount an près lour mal Fauxos fillos damnados Coumo elos bous damnaréz

III N'acceptéz jamaï dé présén Fousquesso uno courouno Cal toujour rendré quand on prén Ré per ré nou se douno Aquello pla cr pagara Que per quita rendré perdra

IV Le moundé bous régardara Coumo de caps laougéros Se bous plaséz a demoura La neit pel la carrièros Et que siox a fadéja Quand caldiro estré al leit déjà.

L'église de Ladern

Style XIIème siècle

De forme rectangulaire se compose de 5 travées divisées par 4 arcs à ogives qui reposent sur des pilastres (hauteur : 10 m, Longueur, 19 m, Largeur : 8 m) Épaisseur des murs : 1 m 10

Première travée : qui forme sanctuaire est plus basse que les autres travées de la nef. Les parois de la 1ère travée sont revêtues d'un lambris en bois verni (1802) 3 tableaux. Le maître autel avec baldaquin en marre blanc est supporté par 4 colonnettes

Deuxième travée : composées de deux chapelles Au Nord : St Roch, au sud, Notre Dame toutes deux construites en 1854. Elles sont ogivales avec nervures et clé de voûte.

Troisième travée : baux de châtelains et baux d'œuvres.

Quatrième travée : fonts baptismaux sur l'emplacement de l'ancienne porte de l'église

Les 3ème et 4ème travées sont éclairées de fenêtres ogivales

Sur le sol : Pierre tombale 1M x 1M60 épitaphe : "Ci-gist Noble Paul de Siran décédé le 9 janvier 1663"

Sur les parois du mur : du même côté, en lettres d'or sur plaque de marbre blanc "A la mémoire de Jean Boutet, bienfaiteur de cette église, curé de Ladern 1861-1878. Boutet avait fait faire le pavage de la porte d'entrée de l'église, la chaire, le chemin de crois, les chaises, l'ostensoir et était donateur d'une grosse somme à l'église.

Cinquième travée : ajoutée à l'église en 1857, occupée par la tribune où est l'horloge et éclairée par une belle rosace avec vitrail

Contreforts : en retrait mais trapus.

Clocher : deux cloches. Parrain : J . Coste Une cloche a été offerte par Paul de Siran.

 

Le Lutrin

De style Louis XV, d'une hauteur de 1m60 il possède un pied triangulaire. une tige courte divisée par un nœud et terminée par une boule sur laquelle pose fièrement un aigle aux ailes déployées. Symbolique de l'aigle : cet aigle ferait allusion à St Jean le plus sublime des évangélistes. Saint Irénée comparait St Jean à l'aigle symbole de l'élévation et de la profondeur des vues.

 

 

Le Lutrin de Ladern

Composé par Achille Mir 1822-1901 (art de dérider les visages les plus sévères) Né à Escales, canton de Lézignan.
Les circonstances qui firent naître dans l'esprit d'Achille Mir l'idée générale du Lutrin de Ladern ainsi que les incidents dont les suites auraient pu être graves.
Achille Mir était l'ami intime de Jean Costes négociant de Carcassonne et châtelain de Ladern. Le 25 août 1870, à l'occasion de la fête patronale, Achille Mir et autres personnages furent invités par Jean Costes. La messe à laquelle assistèrent Achille Mir et ses amis fut chantée par les chantres du lieu. Le chef du lutrin, en donnant le ton ou en battant la mesure, l'entrain des chantres, le lutrin avec l'aigle aux ailes déployées durent impressionner vivement Achille Mir puisqu'il manifesta à ses amis le désir de composer un poème sur la messe de Ladern. Mais cela s'ébruita dans le village et mécontenta certains. Aussi, le soir, pendant qu'Achille Mir était assis sur un banc, soit pour prendre le frais, soit pour écouter la musique, quelqu'un attacha les bords de sa redingote au banc à tel point que lorsqu'il voulut se lever, il faillit emporter le banc. Malgré cela, il ne se fâcha pas. Arrivé à Carcassonne, il se mit à l'œuvre et, une fois son poème terminé et dessiné par Salière. Il l'intitula : la messe de Ladern.
A cette époque, Mir était professeur de la classe de français au petit séminaire de Carcassonne. Par déférence, il communiqua son œuvre à M. Fournier, supérieur. Ce dernier engagea l'auteur à l'intituler " Le lutrin de Ladern ".
Quelques temps après, un samedi, jour de marché à Carcassonne, quelques habitants de Ladern s'y rendirent pour emplettes. Quelle ne fut pas leur surprise de voir, rue du Musée, un grand tableau peint par Salières représentant Le Lutrin de Ladern. Bientôt, cette surprise dégénéra en rancune, à tel point que, peu s'en fallut qu'avant de (partir) quitter la ville, le tableau ne fût mis en pièces et qu'on ne fît un mauvais parti au compositeur et au dessinateur.
Au fond, il n'y avait aucune intention mauvaise de la part de Mir et de Salières. Mir intitula tout bonnement le poème : Le Lutrin de Ladern comme il l'aurait intitulé Le Lutrin d'ailleurs.

Si vous voulez en savoir plus sr Achille Mir, vous pouvez lire cet article par Dominique Blanc.

Voici une vieille photo d'une troupe de théâtre qui jouait cette pièce :


Cette histoire de Ladern a été écrite d'après les notes communiquées par Monsieur l'Abbé Melliès, prêtre de Ladern. Ce dernier avait puisé ses documents à plusieurs sources différentes, en particulier aux archives de Carcassonne.